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Pensées d'une petite zébrée

28 septembre 2014

Pourquoi ce blog

Cela faisait longtemps que j’avais envie de me lancer, mais n’osait pas… Ca y’est je saute le pas. J’ose écrire, non plus rien que pour moi, mais en sachant que je serais lue par de parfaits inconnus, dont les réactions et jugements seront totalement hors de mon contrôle.

 Je pourrais tomber dans le perfectionnisme, la volonté de contrôle du moindre de mes mots pour être sûre de plaire à un maximum de personnes, d’écrire du « pertinent » à tout prix, que chaque phrase soit d’une intelligence et d’une finesse à toute épreuve.

 Je pourrais tomber dans l’envie de trouver et synthétiser la solution aux malheurs de chacun, de fournir un mode d’emploi (alors que je n’ai même pas découvert le mien ^^) de la vie heureuse.

Je pourrais penser que mes réflexions ont déjà été pensées et exposées par milles autres et que si je dois apporter ma contribution ce sera seulement dans le cas où j’aurai une idée réellement géniale et nouvelle…

 Mais tout ça me semble être des raisonnements qui me limitent, qui n’ont pour conséquence (du moins chez moi) que de m’inhiber totalement ou à l’inverse de me lancer dans une quête absurde et sans fin, et dont les bénéfices sont bien moindres comparés aux efforts crispés fournis…

Non ce que je voudrais,  c’est parvenir à exprimer le fond de ma pensée, avec le moins possible de détournements et de biais. Avec une sincérité et une spontanéité maximales. Faire ressortir ce qui se cache au plus profond de mon âme ici et maintenant, fixer et exprimer mes ressentis pour d’une part les sortir de ma tête (ouf un poids en moins), les visualiser, les clarifier (confrontation à moi-même) et d’autre part les partager (confrontation au monde). Et ainsi pouvoir avancer et cheminer au plus près de moi-même, et avec les autres. Tant pis pour la forme, tant pis pour les répétitions, tant pis pour les longueurs, tant pis pour les apparences naïves que cela pourra occasionner.

Parce que je pense que c’est cette façon d’envisager l’écriture qui me sera le plus utile, et pourra (cerise sur le gâteau) éventuellement être utile à d’autres. J’ai envie de faire le pari que c’est par l’honnêteté et la pureté de ma démarche que j’atteindrais mes objectifs, quitte à manquer de rigueur, d’objectivité, de structure, de connaissances, de  « légitimité » pour certains.

Je me dis que rien ne m’a jamais plus profondément aidée que le fait de me sentir simplement comprise. Bien sur les conseils ont leur utilité, quand ils sont donnés au bon moment, de la bonne manière, qu’on est capable de les entendre et qu’ils font échos en nous. Mais je veux me détacher de cette envie impulsive de donner des conseils, qui nous fait parfois oublier l’importance de l’écoute de l’autre, de ses propres ressources, et du fait que seul lui sait ce qui est bon pour lui. Je veux me livrer, simplement, sans artifices et sans prétention.  Et si en écrivant, il se trouve que je fais écho à certain(e)s, tant mieux.

Bref, en me lançant, je m’expose à la critique, je renonce à plaire à tout prix et à tous, et je surtout je me réconcilie avec moi-même car je me fait une promesse : rester fidèle au fond de ma pensée, écrire avant tout pour clarifier et extérioriser ce qui se passe dans ma tête et non pour convaincre, plaire, ou m’adapter à ce que j’imagine que l’autre attend.

Bien sûr, le regard d’autrui a une influence et je ne peux prétendre m’en dégager totalement. Bien sûr qu’au fond j’espère  des retours bienveillants et des encouragements. Mais ce ne sera pas au prix d’un travestissement de ma pensée, en tout cas je ferais de mon mieux et resterais vigilante pour que ce ne le soit pas.

C'est partit :)

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28 septembre 2014

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